Automne

Cette saison particulière qui suit l’été et précède l’hiver. Beaucoup de personnes la trouvent triste. Avec ses pluies, ses fraicheurs, ses arbres nus… Mais il y a un moyen pour l’aimer. Il faut écrire ou lire un poème. Rendre l’automne plus poétique, plus douce.

Tout d’abord, parlons des feuilles mortes. Le nom est bien triste, hélas. Moi je préfère dire les feuilles craquantes car même à mon age, je saute dans les tas de feuilles mortes pour les entendre craquer sous mes pieds. Et puis, elles sont colorés ces feuilles. Il y a du jaune, du rouge, du marron. Elles quittent leurs manteaux verts pour revêtir celui couleur feu. Elles dégringolent des arbres dans une danse au ralenti pour finir par se poser au sol, près des autres feuilles.

C’est aussi, les marrons grillés à déguster en famille, les promenades en forêt avec le chant du vent et les arbres qui se secouent, synchronisés, comme pour nous saluer.

Les hérissons sortent, les écureuils rentrent. Les nuages pleurent et le soleil les console. Les arbres frissonnent, sans leurs amies les feuilles. Les oiseaux migrent, les ours hibernent. La terre est humide, nos maisons sont sèches.

On peut dire ce qu’on veut, je sais que l’automne n’est pas une saison. C’est un ballet. Silence. Les petits rats de l’opéra entrent en scène ! La flute est soufflée par les arbres nus. Les feuilles craquantes entament leur gracieuse descente avec leurs mouvements fluides et leurs tutus enflammés, bien avec la mélodie des gouttes de pluie qui se font entendre tandis que les bruissements des ailes d’oiseau se font admirer. Attention, silence. Le spectacle est fini.